Après des déboires personnels (un adultère et une fausse couche), le psychiatre Ben  Harmon, sa femme et sa fille, quittent Boston pour s’installer à San Francisco afin de recommencer leur vie sur de nouvelles bases. Flairant une bonne affaire ils achètent un manoir dans lequel plusieurs personnes ont trouvé la mort de façon tragique, et leur nouvelle maison se révélera être hantée. Les esprits qui y rôdent sont bien décidés à les torturer, afin de les confronter à leurs plus grandes peurs…

American horror story

Portée à l’écran par Ryan Murphy et  Brad Falchuk (Nip/tuck, Glee), American horror story renoue avec le film de genre. On est loin des clichés du film gore à la Saw ou hostel, bien que quelques scènes un peu sanguinolentes apportent une cohérence à l’univers sombre de cette demeure. Non, ici, nous sommes plutôt dans l’angoisse, l’épouvante, de ce que j’apprécie chez Hitchcock,ou Stephen King.

American horror story

La série arrive même à ne pas tomber dans le cliché de la maison hantée « ringarde » et plutôt que d’axer la série sur la maison, les scénaristes on travaillés sur les sentiments et les angoisses des habitants du manoir, passés ou présent. D’ailleurs la série débute généralement avec les histoires des meurtres des anciens habitants, et on se prend à avoir de la peine pour les esprits qui hantent les lieux, et qui n’avaient rien demandé à personne. L’histoire des premiers propriétaires est d’ailleurs assez déroutante.

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Le générique envoie déjà du bois. Bande son oppressante, visuels et photographie parfaite pour le genre, on ne sait pas trop ce qui va se passer dans cette fichu maison, mais on comprend tout de suite que cela ne présage rien de bon. J’avais abandonné le genre « horreur » depuis quelques années, lassé par un cinéma bidon, des suites et remakes insipides, et je ne m’attendais pas à ce qu’une série me réconcilie avec le genre. Avec The walking Dead (que je préfère en bd) les morts accèdent enfin à la télévision.

Une série rafraichissante, diffusée par la chaine FX (Wilfred, Sons of Anarchy, How i met your mother…), à laquelle j’ai complètement accroché, et qui j’espère sera proposée en France. Attention toutefois aux âmes sensibles, on à droit à du sexe, de la violence, mais surtout des scènes bien dérangeantes, alors si vous n’avez pas froid aux yeux, foncez de toute urgence.