SAMCRO

Il y’ certaines séries, certains films, que je connais sans avoir jamais regardé, ou juste un épisode pour me faire une idée. C’était le cas de Sons of Anarchy. C’est le genre de série dont j’ai déjà vu un morceau d’épisode par ici ou par là, sans avoir réellement accroché malgré le fait que je soit un grand fan de Ron Perlman.

Puis il y’a quelques mois, j’ai complètement accroché sur la fin de la saison 2 (oui c’est pas le plus pratique pour suivre),alors du coup j’ai tout repris depuis le début, et je suis aujourd’hui complètement accro. Le Sons of Anarchy est un club de motards hors la loi comprenant de nombreuses délégations aux États-Unis et dans d’autres pays. La série se concentre autour du clan fondateur, Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original, plus souvent appelé SAMCRO ou Sam Crow. Son quartier général se trouve dans la ville (fictive) de Charming en Californie du Nord, dans le club house adjacent au garage de réparations de motos et de voitures. Dirigé par Clay Morrow, son président et membre fondateur, le club protège et contrôle la ville de Charming par ses relations avec les habitants, mais aussi par la corruption et l’intimidation, parfois violente.

Sam crow Ride

Les Sons roulent en Harley-Davidson « Dynas » modifiées. Ils bossent pour la plupart travaillant au garage Teller-Morrow. Cependant, ils tirent la grande majorité de leurs revenus de l’importation illégale d’armes, revendues à des gangs de dealers de drogues de San Francisco, et de la protection des camions de livraisons, plus ou moins douteuses, contre les détournements.

La force de Sons Of Anarchy réside dans les portraits de ses anti-héros. Chacun a une histoire qui influence sa vie mais également celle du groupe, que se soit dans la perte d’un membre, ou dans la naissance d’un fils.

Le casting est à la hauteur de nos attentes avec un Ron Perlman (Hellboy, La Cité Des Enfants Perdus) toujours aussi fabuleux, une Katey Sagal (Mariée et deux enfants, et également compagne de Kurt Sutter) impressionnante dans son rôle de mère / épouse et membre de gang.

Bobby SOA

Pour s’imprégner de la culture motard, Kurt Sutter producteur (et acteur) de la série, ainsi que son producteur exécutif John Linson ont pu s’immerger à l’intérieur d’un vrai club de biker hors-la-loi de la côte ouest américaine. Ils ont pu voir le fonctionnement du club et l’organisation de celui-ci. La série a été très bien reçue par la communauté motarde américaine, tout en rappelant le mythe des Hell’s Angels. A noter également une bande originale bien choisit mêlant rock, ballades et même métal (et malheureusement country).

Cette série a malheureusement été très mal desservie par M6 avec une diffusion beaucoup trop tardive et n’a pas su rencontrer le public français. Heureusement qu’internet est là pour propager la bonne parole. Et comme c’est tout frais, voici le teaser promo de la saison 4 qui sortira le 6 septembre 2011:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HIF-vblccec[/youtube]

En attendant si vous êtes passés à coté de cette série, je ne peux que vous la recommander, elle est tout simplement géniale : sex, drug & rock’n’roll !

note : [rating stars= »6″]

La force de Sons Of Anarchy réside principalement dans le portrait de chacun de ses anti-héros symboles d’une Amérique révolue. Chacun a une histoire qu’il traîne derrière lui et qui l’influence dans ses choix quotidiens malgré la fraternité qui unie la bande et qui pourrait faire croire à une pensée collective. L’exemple le plus parlant est celui de Jack (alias Charlie Hunnam que l’on a pu apercevoir dans Hooligans et Les Fils De L’Homme), qui découvre que son père avait une toute autre vision d’avenir pour le club. Choix cornélien que celui de choisir entre trahir ses frères d’armes et reprendre le flambeau pour honorer la mémoire de son père.

Le reste du casting est à la hauteur de nos attentes avec un Ron Perlman (Hellboy, La Cité Des Enfants Perdus) en forme olympique et une Katey Sagal (Touche Pas A Mes Filles, Lost) impressionnante dans ces rôles de mère, d’épouse et de membre de gang aussi sulfureuse que dangereuse.

La mise en scène répond correctement à nos attentes avec une ambiance très années 80 rappelant le mythe des Hell’s Angels et une bande originale bien choisit sans pour autant tomber dans les clichés des tubes tels que Born To Be Wild. Le scénario est honnête et permet à la fois de nombreux rebondissements et des scènes d’actions intéressantes qui deviennent très vite le leitmotiv de la série (sex, drug & rock’n’roll !).