La mescaline ne me fait plus rien. La mescaline ne me fait plus rien du tout, mais où est l’éther ? il me faut un chiffon, hum, oui pourquoi pas ….
Ah éther démoniaque, ça vous fait vous comporter comme un ivrogne dans un village irlandais. C’est la perte complète de toute capacité motrice. Vision brouillée, perte d’équilibre, langue pâteuse. L’esprit se repli avec horreur, incapable qu’il est de communiquer avec la colonne vertébrale.
Ca rend le phénomène fascinant, vous pouvez vraiment vous regarder avoir ce comportement hallucinant, mais vous ne pouvez rien contrôler. Vous arrivez au tourniquet, où il va falloir payer vos 2 dollars, et tout dégringole. Vous vous entendez marmonner « Le chien à baisé le pape, mais c’est pas ma faute ! ».
Les peluches me fixent, ils les pendent telle de pièce de boucherie prête à être débité. Un drogué peut être en proie à toute sorte d’hallucinations, il peut voir d’un moment à l’autre voir sa grand mère morte grimper le long de sa jambe un couteau entre les dents, mais personne n’est préparé à voir ce genre de spectacle.
Les effets de l’éther s’amenuisait, l’acide ne faisait plus effet, mais la mescaline faisait son bonhomme de chemin. La bonne mescaline ça met du temps à déclencher. La première heure, il ne se passe rien. La deuxième heure on commence à maudire celui qui nous l’a refilé car il ne se passe rien. Mais la troisième heure …
C’est l’angoisse pure, on est dans un vortex et impossible d’abandonner, les effets sont déjà là. Tiens y’a deux bonnes femmes qui baisent un ours polaire. Je dois me lever, lentement, et disparaitre, de cet endroit, quitter le pays, l’angoisse monte.
Si je reste une heure de plus ici, je vais tuer quelqu’un. Qu’est-ce que je fichais là ? Quel était réellement le but de ce voyage ? Qui sont tous ces gens, tous ces visages, d’où viennent-ils ? On dirait des caricatures de vendeurs de voitures d’occasion à Dallas… Et doux Jésus, il y’en à beaucoup trop à 4h30 un dimanche matin. Ca baise le rêve américain.
Cette vision du gros gagnant immergeant du chaos glauque des dernières heures de la nuit dans un casino rance de Las Vegas. Je mise 20 dollars. Allez tourne, tourne roue de la fortune, rend moi riche !
Ah, ‘foiré. Non, Non, calme toi, apprend à aimer perdre. Une nouvelle dose d’acides. Une musique résonne dans ma tête, Jeffeson Airplane, White rabbit résonne dans ma tête. Une note, une note fantastique, quand le lapin arrache sa propre tête … White rabbit, white rabbit ! je veux le lapin !
Ceci est bien sûr une fiction :smile:. La semaine dernière une petite sortie « fête foraine nocturne » a été organisé avec mon club photo, profitant de la foire de Dijon se déroulant encore jusqu’au 11 novembre dans la ville de la moutarde. J’ai profité des couleurs électriques, et du grand angle 8-16 Sigma, pour faire des clichés hors normes, inspiré par les délires sous stupéfiants du célèbre Hunter S Thompson, Journaliste Gonzo, dont la grande partie du texte ci-dessus provient du film autobiographique Las Vegas Parano.
Si vous n’avez pas vu ce film c’est peut être le meilleur film au monde, a voir absolument. En attendant vous pouvez retrouver la galerie complète de cette sortie photo sur mon flickr à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/bones-design/sets/72157625347613544/
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